En Une | Champion's League | mardi 5 avril 2016 à 16:08
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Le Barça et l'Atlético s'affrontent en tête d'affiche de ces quarts de finale de la Ligue des Champions.
Il y a des débats qui durent des siècles et des siècles, tel que celui sur ce qui est meilleur : Une bonne défense, ou une grande attaque ?
Il y a peu d'équipes qui peuvent représenter ce dilemne mieux que le Barça et l'Atlético, surtout si l'enjeu est aussi important qu'une qualification en demi finale d'une Ligue de Champions. Une attaque aussi efficace que celle du Barça avec 85 buts pour 30 matchs en Liga et 20 buts en huit matchs de Champion's contre une défense stupéfiante de l'Atlético qui n'a encaissé que 12 buts en Liga et 3 en Champion's.
Ce ne sont pas seulement deux équipes au style différent, mais aussi sur le plan des individualités parce que Simeone est un bon technicien mais surtout un meneur inné. Par contre Luis Enrique s'est distingué par sa capacité à faire évoluer le style du Barça et le mettre en orbite pour gagner un autre triplé aidé en cela par un trio de tête inédit ayant marqué à eux trois 106 buts : Messi (37), Luis Suàrez (43) et Neymar (26). Et en parlant d'individualités, rien n'est plus révélateur que les 25 buts que Messi a marqué contre l'Atlético en 27 matchs.
Au Barça du trio ou celui de Messi si vous préférez, ce même Barça qu'entraîne Luis Enrique, ce qui les motive, ce sont les grands défis. Parce qu'en plus d'avoir réussi une série de 39 matchs sans défaite, rien n'est plus motivant que de refaire un autre triplé comme celui de la saison passée ou au moins gagner deux Ligues de Champions succéssives. Ce qui serait une première puisque le Milan AC qui l'avait réussi en 1989/1990, c'était sous l'ancienne version de la Coupe d'Europe. C'est ainsi que le vestiaire du Barça veut entamer cette dernière ligne droite. Bien qu'ils ne peuvent pas choisir leurs rivaux, ils ne craignent personne même si l'Atlético était le moins souhaité du côté du Camp Nou. En effet, il y a une méfiance et un respect au Barça à l'égard de son grand rival en Liga. Seulement 6 points les séparent à huit journées de la fin de saison.
De l'autre côté, tout le monde sait que pour l'Atlético, les défis les plus transcendants sont les bienvenus, et l'un d'entre eux est d'affronter le Barça. Pour les hommes de Simeone, c'est plus appétissant de jouer contre les Blaugranas que d'affronter une équipe plus faible. Ce n'est pas une coïncidence quand le technicien argentin souligne :" C'est toujours mieux d'affronter la meilleure équipe du monde ! J'en perd le sommeil pour peu que c'est une autre équipe que celle de 2014 quand ils n'avaient pas encore Luis Suàrez, ni ce banc." Simeone a perdu les six derniers matchs qu'il a joué contre Luis Enrique de la même manière qu'il est resté invaincu lors de ses duels contre Tata Martino en 2013-2014. Cette saison là, l'Atlético avait gagné la Liga au Camp Nou et élliminé le Barça de la Champion's.
Il n'y a aucun précédent de rencontres continentales entre les deux équipes à part ce quart de finale pendant lequel les Matelassiers ont réussi à soutirer le nul au Camp Nou (1-1) et gagner au Calderòn (1-0), pour finalement perdre la finale contre le Real Madrid à Lisbonne de la même manière cruelle quans ils avaient laissé filer le titre face au Bayern en 1974 au Heysel. La roue a tourné depuis et aujourd'hui c'est le Barça qui commande avec deux victoires lors des deux dernières confrontations en Liga sur le même score de 2-1.
Par ailleurs il est important de décider selon les joueurs disponibles, et pour l'instant l'Atlético ne peut toujours pas compter sur Tiago et Gimenez qu'ils essaieront de récupérer pour le duel au Camp Nou le 5 avril ou le retour le 13 au Calderòn.
"Ces éliminatoires sont à 50%" a affirmé Clemente Villaverde, délégué de l'Atlético lors du tirage au sort de Nyon. "S'il y a une chose difficile en football, c'est de marquer un but à l'Atlético" rétorqua le délégué blaugrana Javier Bordas. Il y'en avait parmi les Culés, qui espéraient à ce stade de la compétition une double confrontation contre le Real Madrid. Par contre, la majorité ne voulait pas du Bayern de Guardiola. L'Atlético d'El Niño toujours pointu quand il doit affronter le Barça est à la moitié du chemin par sa capacité défensive et sa position de survivant de son duel contre le PSV. En tout cas il n'y a pas meilleur adversaire pour le Barça afin de démontrer que son attaque est irrésistible même contre la meilleure défense d'Europe.
L'art d'attaquer contre la virtuosité en défense est un duel à la hauteur, tête d'affiche de ces quarts de finale d'une comptétion dont le titre se disputera le 28 mai à Milan.
Source: El Pais
Posté par Jade
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