Oscar López (Barcelona, 11-05-1980) donne pour finie son expérience en Italie, où il a joué cette saison avec la Lazio. Le latéral valorise positivement son année à Roma, qui lui a permis de grandir. Dans le futur, cependant, il n'a pas l'intention de continuer en Italie mais il souhaite retourner en Espagne.
Comment est le football italien ?
J'ai appris une façon différente de voir le football. En Liga, ou joue l'attaque tandis qu'en Italie, seul le font la Juventus et Milan. Les autres équipes ont en tête de ne pas encaisser de but. Il est plus important de ne pas prendre de but plutôt que d'en marquer un. La défense et le milieu de terrain sont deux lignes proches et fermées. Si on marque, bingo. Il est vrai que je préfère le foot espagnol. J'ai parlé avec mon agent parce que je veux revenir, puisqu'ici on pratique un football plus ouvert, qui s'accorde à mon jeu.
Comment avez-vous progressé ?
J'ai donné un pas en avant à ma formation. La mentalité est différente en Italie et ça se voit dès l'entraînement. D'abord, on forme un cercle, après normal, puis un match, qu'il faut gagner comme il se doit. Tes coéquipiers, s'ils voient que tu te donnes pas à fond, son capables de te donner des coups. Imagine en match. Ils ont une mentalité de vainqueur. Ici en Espagne, c'est plus tranquille et plus offensif.
Comment s'est passé votre intégration à la Lazio ?
Mimo Caso, l'entraîneur, demanda mon arrivée. Avec lui, j'ai joué quinze des vingt premiers matchs. Presque toujours comme latéral droit, latéral droit et... défenseur central. Je me suis découvert à ce poste auquel me sens très sûr. Je suis à l'aise au marquage du neuf.
Quelle évolution !
Jeune, je jouais attaquant et ensuite milieu défensif jusqu'au Barça B, quand j'ai débuté latéral.
Que s'est-il passé quand Domenico Caos fût viré ?
Sa façon d'entraîner ne plaisait pas au groupe, les problèmes avec les joueurs ont surgis, et en plus les résultats ne suivaient pas. Giovanni Papadopulo est arrivé, et ça c'est mal passé pour moi. Le 3 janvier, j'ai parlé avec lui parce que j'avais une offre du Betis. Barcelona, la Lazio et le Betis s'étaient mis d'accord et moi mes bagages étaient prêtes. Il manquait seulement la signature. J'ai parlé en tête à tête avec l'entraîneur par connaître sa position, ce qu'il pensait de cette situation.
Et ?
Il m'a dit qu'il me donnerait du temps de jeu si je continuais à la Lazio, mais il ne l'a pas fait lors des deux ou trois matchs avant la 31 janvier. Je lui ai dit que préféraient m'en aller, revenir en Espagne. Tout était bon, mais à la dernière minute les accords se rompèrent. Et je n'ai plus joué à la Lazio.
Quelle est votre situation maintenant ?
J'ai un contrat avec le Barça. Il y a peu, j'ai parlé avec Txiki Begiritain, qui m'a dit de continuer une année à être prêté pour ensuite revenir. J'ai reçu des offres mais il n'y a rien de fait pour le moment. On parle de plusieurs clubs.
Tu aurais voulu continuer en équipe première du Barça ?
Ce n'était pas la meilleur solution. Je crois que j'ai pas beaucoup d'options. Il y a deux joueurs par poste. Ca ne fait rien de partir un an de plus. Ainsi je prendrai de l'expérience. A 25 ans, je dois continuer à grandir.
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