Array Le roman d'une saison (Tome 1) - FC Barcelona Clan

Article | El Soci Opina | vendredi 23 janvier 2009 à 04:39  | Ajouter aux favoris / Partager  | Email

Fantastiques, invincibles, sensationnels, les adjectifs laudatifs ne manquent pas pour décrire les performances du Barça. Retour sur le parcours des Blaugrana à mi-saison.

Au soir de la première journée du championnat et d’une sinistre défaite sur la pelouse de Numancia (1-0) à la suite d’une prestation calamiteuse dans la plus pure continuité de la fin de saison précédente, l’horizon semblait relativement nuageux pour Pep Guardiola et ses joueurs. 18 matches de Liga plus tard, la barre symbolique des 50 points a été atteinte avec une différence de buts de + 46… En Ligue de Champions, même topo avec une qualification acquise dès la 4ème journée et 18 buts marqués. Quant à la Coupe du Roi, l’Atletico Madrid y a été balayé en 1/8ème de finale (3-1, 2-1) par une équipe Blaugrana à moitié composée de remplaçants. Si le moment de tirer le vrai bilan de cette saison n’arrivera que fin mai, on peut d’ores et déjà porter un regard sur cette première moitié avec la conclusion des matches allers en Liga.


Chapitre 1 : Guardiola conserve Eto’o

L’avant saison se passe particulièrement bien. Guardiola est nommé en juin et la plupart des transferts sont effectués rapidement (arrivée de Piqué, Keita, Alves, Caceres, Hleb ; départ de Deco, Ronaldinho, Edmilson, Giovani, Oleguer, Zambrotta, Thuram, Ezquerro). Seule se pose la question du départ de Eto’o et donc de son remplacement.

Le Barça balaye lors de matches amicaux Hibernian (6-0) puis Dundee (5-1) avant de s’imposer à Florence contre la Fiorentina (3-1). La tournée américaine se solde ensuite par deux scores fleuves (5-2 contre Chivas, et 6-2 contre New York Red Bull). De retour en Espagne, le Barça, privé de Leo Messi parti en Chine remporter l’or olympique avec sa sélection,  étrille le Wisla Cracovie lors du match aller du tour préliminaire de la Ligue des Champions (4-0) avec un doublé de… Samuel Eto’o.

Le Camerounais, que Guardiola souhaitait voir partir avec Deco et Ronaldinho, a en effet été finalement conservé. Sa détermination à rester, son attitude à l’entraînement et ses performances de haute volée lors des matches de préparation auront convaincu le staff technique.

Après son carton contre les Polonais, le Barça réussit un retour de dernière minute lors du Gamper face à Boca : menés 1-0, les Blaugrana égalisent et prennent l’avantage dans les toutes dernières minutes grâce à Carles Puyol et l’inévitable Samuel Eto’o.
La force du retour contre les Argentins efface la médiocre impression laissée par l’équipe dans le jeu. Et quand quelques jours plus tard, les Catalans concèdent une défaite (0-1) en Pologne lors du match retour du tour préliminaire de C1, tous les observateurs s’accordent pour mettre ce faux pas sur le compte du relâchement, la qualification ayant été largement acquise dès l’aller.

Chapitre 2 : Rien n’a changé ?

Le véritable test arrive très rapidement avec l’ouverture de la Liga le 31 août à Numancia. Il est très négatif. En perdant 1-0, les Blaugrana n’ont pas simplement laissé échapper leurs trois premiers points, ils ont surtout montré un visage que tous les culés souhaitaient voir disparaître avec le changement d’entraîneur et le départ des vaches sacrées Deco et Ronaldinho. Statiques, sans grinta ni changement de rythme, les joueurs catalans ont joué leur bout de partition chacun dans leur coin. Après seulement une journée, le spectre d’une nouvelle saison décevante est déjà là. Malgré l’arrivée de Guardiola et Alves, l’équipe est en fait la même que celle qui avait fini la saison avec 12 points seulement lors de ses 10 derniers matches…
 
La pression s’accentue d’autant plus sur les épaules du nouveau coach que la journée suivante ne permet pas de rectifier le tir, malgré le remaniement du onze de départ avec la mise à pied de certains poids lourds (Henry est écarté). Les Blaugrana montrent toutes les peines du monde à bonifier leur écrasante possession de balle. Et lorsque l’ouverture est trouvée sur penalty, la fébrilité défensive se charge de redonner une chance à l’adversaire. Après ce triste match nul (1-1) concédé au Camp Nou face à Santander, le Barça compte déjà 5 points de retard sur le leader Valencien.

Les trois matches suivants voient le Barça enfin regoûter à la victoire. Il y a un net mieux mais aussi une absence assez manifeste de maîtrise. Que ce soit contre le Sporting en C1 (3-1) ou contre le Betis en Liga (3-2), les Catalans se sont exposés à un retour de leur adversaire. Néanmoins le match à Gijon (6-1) et surtout la première mi-temps à domicile contre le Betis ont laissé entrevoir un certain renouveau au niveau de l’animation offensive collective. Le travail reste conséquent notamment en ce qui concerne l’équilibre défensif. Le couloir droit avec Daniel Alves et Messi constitue également un chantier de taille du fait d’un rendement encore trop balbutiant.


Chapitre 3 : Un tournant

Le derby face à l’Espanyol au Monjuic constitue sans doute l’uns des premiers tournants de la saison. Menés 1-0, les Blaugrana semblent impuissants. Alors qu’ils se dirigent vers une nouvelle déconvenue à l’extérieur, Henry à la suite d’un coup de billard égalise, avant que Messi sur un penalty sifflé à la dernière seconde n’inscrive le but de la victoire. Ce scénario rocambolesque est réédité quelques jours plus tard en Ukraine contre le Shaktar en Ligue des Champions (2-1) avec un doublé de Leo Messi à la 87ème et 95ème minute !

La machine blaugrana a montré en deux matches à l’extérieur une capacité de réaction et une rage de vaincre inédite. La saison passée, jamais l’équipe ne serait allée chercher l’égalisation et encore moins les trois points !

Mais pour aller de l’avant, on ne peut pas gagner tous ses matches à l’arrachée. Il faut savoir maîtriser son sujet. A ce titre, le match de l’Atletico remporté 6 buts à 1 avec 5 buts inscrits en moins d’une demi-heure marque un déclic décisif. Si le scénario du match en lui-même découle avant tout de 10 premières minutes complètement folles (3-0 !) qui ont coulé mentalement l’Atletico et boosté les Catalans, ce triomphe, dans ce qui était le premier choc de la saison, a posé le socle sur lequel Guardiola a pu construire une formidable entreprise de démolition.


Chapitre 4 : Le rouleau compresseur enclenché

Victorieux avec autorité à Bilbao (1-0), le Barça enchaîne ensuite les cartons : 5-0 à Bâle en C1, 5-0 à domicile contre Almeria, 4-1 à Malaga sur un terrain pourtant quasiment impraticable… Cette dernière victoire permet aux hommes de Guardiola de prendre la tête de la Liga avec un point d’avance sur Villarreal et 2 points sur le Real Madrid et Valence. Le Barça continue de garder le pied sur l’accélérateur et pulverise ensuite Valladolid 6-0 avec un quadruplé de Samuel Eto’o.

A la mi-novembre, les Catalans sont ainsi leaders de la Liga avec trois d’avance (suite à leur succès 2 à 0 à Huelva) mais également qualifiés pour les huitièmes de finale de la Copa del Rey après avoir écarté la modeste équipe de Benidorm (deux fois 1-0). Seule petite ombre au tableau, un match nul contre Bâle au Camp Nou en Ligue des Champions (avec en prime la blessure pour deux mois de Andrès Iniesta). Ce résultat brise une brillante série de 11 victoires consécutives toutes compétitions confondues ; toutefois il n’empêche pas les Catalans d’assurer leur qualification après seulement quatre journées pour la suite de la compétition…

Seul le match au Camp Nou contre Getafe (1-1) marque un véritable coup d’arrêt à la formidable dynamique barcelonaise. Le Barça manque en effet l’occasion de prendre le large en mettant ses rivaux à 6 points et il doit se contenter de trois points d’avance au moment d’aborder le terrible « Tourmalet », surnom donné par la presse catalane à la série de quatre matches avant les fêtes opposant le Barça à Séville, Valence, Madrid, et Villarreal. Si le Barça impressionne l’Europe entière par son jeu et ses statistiques, il n’a jusque là affronté aucun gros mis à part l’Atletico Madrid. Il est donc attendu au tournant.


Chapitre 5 : Grand chelem

Le premier choc de ce « Tourmalet » se déroule en Andalousie du côté du stade Sanchez Pizjuan. Il tient toutes ses promesses avec une intensité formidable. Le Barça dominateur, est bousculé par une très bonne équipe de Séville, mais il parvient à tuer le match en fin de partie grâce à deux buts fabuleux de son numéro 10 Lionel Messi. 3-0 à Séville, voilà qui sonne comme un avertissement pour toute l’Espagne du football, et même au-delà. Ce Barça là a le cuir épais et manie l’épée comme personne. Valence s’avance alors sur le ring. La leçon de football que va lui infliger le FC Barcelone sera retentissante. Les Blaugrana récitent une symphonie en marquant quatre buts à l’une des meilleurs défenses de la Liga. Les individualités brillent au sein d’un collectif étincelant déroulant toute la panoplie du jeu de ballon-pied. Inarrêtables, invincibles, les adjectifs pleuvent alors que le Clasico arrive. Face à un Real en pleine crise avec le limogeage de Schuster et donc condamné par avance par tous ou presque à prendre une manita, la Barça souffre. Casillas est éblouissant derrière sa défense ultra renforcée, et Drenthe manque son face-à-face avec Valdes. Finalement, au bout du suspens, Eto’o délivre le Camp Nou avant que Messi ne donne avec classe plus d’éclat à la victoire du Barça (2-0).

Avec 9 buts en 3 matches, le Barça est en train d’aplatir la montagne. Il n’y a plus que Villarreal pour se dresser en travers de son chemin. Moins souverain, le Barça ne sort pas moins une fois encore victorieux du match (2-1). Il compte avant d’aller passer les fêtes en famille 10 points d’avance sur son premier poursuivant le FC Séville, du jamais vu en Liga depuis l’instauration de la victoire à trois points !


Chapitre 6 : Garder le rythme

Au retour des vacances, le Barça ne ralentit pas le rythme. Victorieux sans briller face à Majorque (3-1), il doit s’employer à Pampelune (3-2) pour arracher les trois points après avoir été mené 2-1. Il peut compter pour cela sur son joyau Leo Messi auteur d’actions et de buts décisifs. Quelques jours plus tôt en Copa del Rey, il venait d’ailleurs d’assommer d’un triplé une équipe de l’Atletico Madrid pourtant revancharde (3-1).

Le 17 janvier, le Barça dispute le dernier match de la phase aller de la Liga. Il vient déjà d’égaliser le record de points du Real Madrid obtenu l’année précédente (47 points). La barre des 50 points est désormais dans le viseur. Les sauteurs en hauteur catalans vont la franchir avec une facilité déconcertante en infligeant une manita (5-0) au Deportivo La Corogne pourtant relativement hermétique en déplacement. Lors de ce match, les Blaugrana récitent une partition devenue presque familière : un pressing très haut étouffant l’adversaire dès la première seconde, une verticalité et une vitesse de projection fracassante une fois le ballon récupéré, une impressionnante capacité à varier le jeu et à gérer le tempo du match, une assise défensive convaincante cumulée à une grande intelligence tactique dans les transitions entre les différentes phases de jeu, et enfin un couloir droit avec Alves et Messi juste fantastique de qualité technique et de capacité de percussion.

Quand la qualité collective rentre en symbiose avec une telle qualité individuelle, le résultat donne 59 buts en 19 journées… Le Barça fait le spectacle et y allie une redoutable efficacité. Ses joueurs, malgré un onze souvent malléable, jouent comme dans un rêve. Même un Thierry Henry que l’on pensait fini, se remet à briller en enchaînant les buts.

Toutefois, et c’est bien là la limite, il ne s’agit que de la mi-saison. Si la Liga semble promise au Barça du fait d’un matelas impressionnant de 12 points sur son poursuivant, le Real Madrid, la Copa del Rey, avec le derby en quart de finale et des adversaires encore en course comme Séville ou Valence, et surtout la Ligue des Champions sont très loin d’être acquise. Dans cette dernière, il faudra être très bon à chaque match et avoir ce brin de réussite indispensable au plus haut niveau. Le Barça avait réussi à cumuler tout cela en 2006, en passant chaque obstacle dans la douleur, que ce soit Chelsea (2-1, 1-1), Benfica (0-0, 2-0), Milan (1-0, 0-0) ou Arsenal (2-1). Le talent ne suffit pas, il faudra plus. Tout relâchement se payera cash comme l’a encore rappelé à sa manière le match gagné 3-2 à Osasuna. Même contre une équipe de Lyon, affaiblie et peu convaincante depuis 2 ans, tout sera possible.

L’alchimie footballistique capable de transformer une équipe impuissante à dominer un promu lors la première journée en machine de démolition indestructible reste si imprévisible, si magique. On peut essayer de rationaliser les choses au maximum, de faire ressortir des facteurs, des déterminants. Il n’empêche qu’au final, l’essence même des choses nous échappe.

Il reste donc à ce Barça 2008-2009 flamboyant à aller chercher les étoiles de la galaxie football afin d’écrire à leur lumière l’une des plus belles pages de son histoire.

A Messi, à Eto’o, à Alves, à Henry, à Xavi, à Puyol, à tous, faites nous encore rêver

To be continued…


Bilan des joueurs

Moyenne des notes attribuées par les rédacteurs du FCB clan en Liga, Copa et C1 (arrêtée après la 19ème journée de Liga)

1) Lionel Messi : 6,83

Sans surprise, l’Argentin décroche la meilleure moyenne. Sur une autre planète l’Argentin semble en route vers les plus hautes récompenses individuelles. Davantage buteur que les saisons précédentes, au point de concurrencer Samuel Eto’o dans ce domaine, Messi a également ajouté un aspect collectif à sa panoplie d’incroyable soliste : on ne compte plus les caviars qu’il a distribué ni les actions dangereuses qu’il a impulsé.

2) Xavi Hernandez et Daniel Alves : 6,52

C’est un duo ex-equo qui truste la seconde marche du podium.
Xavi, après un Euro très réussi, a retrouvé sa plénitude de la saison 2004-2005. Il est le guide de l’équipe, la plaque tournante du milieu de terrain. Sa capacité à conserver le ballon et à faire la dernière passe est prodigieuse. Techniquement c’est un régal.
Daniel Alves effectue une première partie de saison tout simplement époustouflante. Son entente avec Messi est magnifique, tout comme son apport offensif général. Qualité de centre, capacité de drible, sens du jeu, vitesse, il a tout. Et quelle envie dans la récupération et le pressing. Une formidable grinta. Défensivement, il a fallu un temps d’adaptation pour l’équipe en général afin de compenser son positionnement. En un contre un, le Brésilien n’a pas à rougir.

4) Yaya Touré : 6,51

Un monstre tout simplement au milieu de terrain. Puissant, précis, il apporte une incroyable propreté au jeu de l’équipe. Aussi habile dans la récupération que dans la première relance, il est une pièce indispensable au puzzle de Guardiola. Il confirme donc tout le bien que l’on pensait de lui après une première saison déjà très réussie.

5) Sergio Busquets : 6,34

La vraie trouvaille de Guardiola. Une qualité technique et une maturité épatante chez ce jeune joueur qui a fait ses débuts cette saison au plus haut niveau. Un temps préféré à Touré, il est redevenu un second choix au poste de pivot, où il n’a jamais déçu. Aligné également en relayeur, il s’est généralement montré nettement plus convaincant que Keita ou Gudjohnsen. Trop souvent aligné dans les matches de second plan, il mérite de jouer beaucoup plus comme l’a démontré sa très belle rentrée dans le Clasico.

6) Carles Puyol : 6,20

Toujours fidèle au poste. La régularité du capitaine depuis plus de 5 saisons a de quoi impressionner.

7) Andres Iniesta : 6,13

Blessé lors du match retour contre Bâle, il a manqué le Tourmalet. Revenu depuis janvier, il fait parti des valeurs sûres de l’équipe sur lesquelles Guardiola aime s’appuyer. Le retour en forme de Henry pourrait l’amener a redescendre au milieu.

8) Samuel Eto’o : 6,12

Il est en route pour battre les records de buts de Ronaldo ou Romario ; malgré un réalisme toujours aussi malicieux. S’il profite naturellement du rendement général de l’équipe pour afficher des statistiques formidables, le Camerounais n’en reste pas moins l’un des piliers de la bonne santé catalane. Premier à presser, très mobile, n’hésitant pas à travailler dans les couloirs, il est le meilleur transfert que Guardiola pouvait espérer cet été au poste d’avant centre. Tout juste pourrait-on espérer qu’il enchaîne plus régulièrement les très gros matches.

9) Rafael Marquez : 6,09

Après deux saisons très décevantes avec il est vrai des problèmes musculaires à répétition et des soucis extra sportifs, le Mexicain est revenu au top. C’est donc un Marquez en mode 2005-2006 que l’on retrouve cette saison : intraitable dans les duels et précieux dans le jeu long.

10) Gérard Piqué : 6,08

De retour au bercail, le jeune central a rarement déçu. Bénéficiant d’un temps de jeu important, il apporte beaucoup dans le domaine aérien. Un peu moins impérial dans la relance et le placement. Une vraie valeur d’avenir.

11) Victor Valdes : 5,96

Toujours discuté, mais toujours présent. Très peu d’erreurs cette saison pour le canterano qui est devenu le troisième capitaine de l’équipe. Décisif lors du Clasico.

12) Thierry Henry : 5,94

Après un automne dans la lignée de sa saison précédente, c’est à dire très insuffisant, le Français semble avoir retrouvé une grande partie de ses moyens. Décisif lors du « Tourmalet », il fait à nouveau preuve de réalisme devant les buts. Fini les frappes de poussins ! Il semble également plus à l’aise dans son rôle d’ailier malgré un jeu toujours un peu trop stéréotypé. Cette année les choses sont enfin claires : même quand Eto’o n’est pas là, Henry joue à gauche.

13) Sylvinho : 5,83

Le vétéran brésilien joue peu, mais quand il est appelé par Guardiola, il ne déçoit pas. On se demande néanmoins si cela résisterait à un adversaire de premier plan.

14) Eric Abidal : 5,63

Un peu comme Henry, il a débuté la saison sur sa lancée de la saison précédente en étant décevant. Blessé par la suite, il a effectué un retour très convaincant lors du match face à Valence. Depuis, son niveau de performance est très satisfaisant. L’appréciation de ses prestations par rapport à l’année dernière doit tenir compte du jeu de Alves : on est plus indulgent sur son faible apport offensif du fait de la nécessité de compenser les montées du Brésilien. Sa qualité de centre n’en reste pas moins ridicule pour un joueur professionnel, qui plus est latéral au Barça.

15) Alexander Hleb : 5,58

Une vraie déception. Il possède une vraie qualité technique, néanmoins celle-ci n’est absolument pas exploitée. On s’attendait à un joueur précis, déstabilisant, rapide, et on se retrouve un type mou, brouillon et adepte de la passe en retrait… Peut-être serait-il plus à l’aise au milieu.

16) Eidur Gudjohnsen : 5,53

Pour sa troisième saison sous les couleurs blaugrana, l’Islandais n’a encore convaincu personne. Il arrive néanmoins à faire un peu illusion en tant que joueur d’appoint au sein d’un collectif brillantissime. Trop imprécis techniquement, il lui manque une vraie vision du jeu.

17) Bojan Krkic : 5,33

L’année de la désillusion pour le canterano qui souffre terriblement physiquement au poste d’avant centre. Essayé sur un côté, cela ne fut guère mieux du fait de difficultés à faire la différence en un contre un. Son réalisme devant la cage est également problématique. Sur la mauvaise pente.

18) José Martin Caceres : 5,20

Incroyable erreur de casting. Acheté 15 millions d’euros, il s’agit pour l’instant d’un joli fiasco de la part de la cellule de recrutement. Il devait en janvier essayer de prouver des choses avec un peu plus de temps de jeu qu’auparavant, il s’est enfoncé dans la médiocrité à un poste où la concurrence est rude avec qui plus est le retour de Milito d’ici quelques mois. On lui voit peu d’avenir au Camp Nou.

19) Seydou Keita : 5,08

Sa dernière place dans ce classement est sans doute un peu injuste. Néanmoins elle vient sanctionner de trop nombreuses prestations transparentes. Aligné relayeur, on sent une profonde inadaptation du Malien à ce poste dans le dispositif blaugrana : pas assez créatif. Hélas pour lui, le poste de pivot avec Touré voire Busquets est déjà bien occupé.

(les autres joueurs ont été notés moins de cinq fois)


Posté par javito
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