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En Une | Liga | lundi 26 novembre 2012 à 21:09
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Les catalans passent quatre buts aux valencians et continuent sur un rythme devenu banal. Les merengues ont maintenant onze points de retard.
Le match débute comme prévu avec des locaux bien regroupés. Une ligne de quatre, puis une seconde ligne de 5 (où Barkero se balade dans la zone de Busquets) pour se présenter face à des barcelonais déjà maître de la possession, une habitude. Rien de bien excitant à se mettre sous la dent, si ce n'est des valencians acculés derrière et toujours devant sur les tentatives de perforation catalane, qui sont trop axial en ce début de rencontre. Les hommes de Martinez comptent évoluer en contre sur des sorties rapides et en quelques passes, afin aussi de profiter de la vitesse de Martins. Ils arrivent d'ailleurs à ressortir le ballon, mais sans succès. La première occasion arrive peu avant le premier quart d'heure, Juanlu sert Barkero, l'espagnol avance et frappe mais Valdes détourne en corner. Les barcelonais sont aussi bien en place offensivement, et affichent une maitrise technique des grands soirs. Malheureusement, Alves est contraint de quitter les siens, sur un contact avec Juanfran, le latéral brésilien a ressenti une gêne à la cuisse, il cède sa place à Montoya (14').
Le second acte reprend, avec les mêmes joueurs. Quelques minutes où Barcelone affiche toujours sa domination territoriale, puis, Iniesta sert Messi entre deux joueurs, la Pulga accélère et lobe Munua, 1-0. À peine revenu des vestiaires et les barcelonais concrétisent leur première occasion franche de la deuxième mi temps. Le dix-huitième but de l'argentin en Liga, une dédicace au gamin, balle au centre. Cinq minutes plus tard, Iniesta hérite du cuir, dépose tout le monde et sert en retrait un Messi toujours à l'affût pour doubler la mise, 2-0. Iniesta n'en finit pas d’écœurer l'adversaire du soir, le Manchego est tout simplement intenable. Il faut encore attendre cinq minutes pour que le Barça triple la mise. Cette fois-ci, Don Andres garde la gonfle pour lui tout seul et assène un missile sous la barre de Munua pour marquer le troisième but. En un quart d'heure la messe est dite, Messi et Iniesta ont fait plier la défense bien regroupée de Levante, les plans de Martinez sont tombés à l'eau.
Environ cinq minutes plus tard, Iniesta et Fàbregas jouent à la pelote, puis l'Illusionniste sert Cesc dans la profondeur, qui efface Munua et marque le 4-0. Un cran au dessus par rapport au premier acte, les catalans n'ont pas fait dans le détail et ne veulent pas tergiverser. Il s'agit maintenant aux locaux de sauver l'honneur, Martins profite d'une erreur de Busquets pour se présenter seul face à Valdes, mais l'homme aux cinq Zamora gagne son duel (66'). Le Barça poursuit sa domination, Messi passe pour Pedro, qui élimine Juanfran et enchaine avec une frappe, qui filera à côté (68'). Dans la minute qui suit, Iniesta remet à Messi qui se joue de Juanfran, mais Munua est bien sorti. Alors la Pulga sert Pedro qui se troue complètement.
Il reste un dernier quart d'heure, où Adriano et Thiago entrent en jeu pour retrouver les terrains. La rencontre se finit dans une passe à dix où les barcelonais gèrent et attendent le coup de sifflet final. Cependant, les hommes de Martinez ont à cœur de vouloir sauver l'honneur. Lell efface Adriano et centre, mais Juanfran voit son ballon s'envoler au dessus des buts de Valdes (85'). Dans la minute qui suit, l'arbitre accorde un pénalty généreux contre une prétendue main de Puyol. Barkero s'élance et Valdes repousse ! Le ballon revient sur Angel qui tire et Valdes offre une parade réflexe exceptionnelle. Le clean sheet est maintenu, l'arbitre siffle la fin du match, le Barça s'impose. Supérieurs, les catalans ont écrasés les locaux sur le début de seconde période, où une bonne classe d'écart séparait les deux équipes. L'Atletico se retrouve donc avec trois points de retard, et la défaite du Real Madrid permet au Barça de se retrouver avec un jolie +11. Mieux que le score, que les cages inviolées, la sensation de voir une équipe lancée sur sa saison avec un visage conquérant se dégage. Comme une confirmation de la montée en puissance entreprise quelques semaines plus tôt.
Valdes : 8.5
Trois arrêts décisifs dont un pénalty et une parade réflexe sur la même action. Deuxième match consécutif sans prendre de buts pour Valdes.
Un petit quart d'heure et puis s'en va, le latéral brésilien rechute moins d'un mois après son retour. Il est remplacé par Montoya (6.5) qui a tenu son côté droit, avec moins de présence offensive qu'à l'accoutumée.
Rarement pris à défaut, Piqué a été solide et serein durant la rencontre. L'international espagnol confirme son bon début de saison et son retour au premier plan.
Lui aussi il avait manqué à l'équipe, le capitaine catalan n'a rien laissé passé et montre à tout le monde qu'il n'est pas encore mort. Le mini bémol c'est le carton jaune sévère qu'il récolte.
En haut, en bas, à gauche... à gauche. L'ancien valencian est partout sur sa bande gauche, n'en finit pas de dédoubler, proposer, puis revenir. Il sort à un quart d'heure du terme à la place d'Adriano qui fait son retour depuis sa blessure.
Littéralement au dessus de l'adversaire comme toujours, Busi banalise la finesse technique. Cependant, une petite pointe de suffisance en fin de match est à signaler.
L'autre "ancien" de l'équipe confirme lui aussi qu'il lui reste quelques années devant lui. Contrôle, conservation, passe, le tout à une vitesse d'exécution qui donne le tournis à l'adversaire. Il faut compter sur les doigts d'une seule main les mauvais matchs de la Maquina cette saison. Il cède sa place à un autre revenant, Thiago (78') qui a rapidement affiché sa disponibilité.
Fàbregas est maintenant bien intégré dans le jeu, ou bien, c'est le jeu catalan qui a parfaitement intégré la patte Cesc. Toujours est-il qu'il continue sur sa lancée et ajoute à son poste de relayeur une facette plus offensive, plus proche de Messi. Il marquera d'ailleurs le dernier but du match en étant positionné comme un avant centre. Son apport défensif est à signaler aussi.
Avec son 422ème match sous les couleurs blaugranas, Iniesta dépasse une autre légende du club, Guillermo Amor. Il devient le sixième joueur le plus capé du club. Alors, pour fêter ça, Don Andrès sort le smoking, les caresses et offre trois instants romantiques à ses coéquipiers. Sans oublier bien sur d'honorer madame pelota en l'envoyant sous la barre.
Un doublé, toujours aussi dangereux sur la pelouse, la Pulga se rapproche de plus en plus du record de Gerd Müller. Bientôt il faudra chercher d'autres défis comme marquer un triplé les yeux bandés par exemple.
Si il n'y a rien à reprocher sur son abattage et sa faculté à être présent offensivement, son sang froid légendaire devant le but commence à se faire attendre. Ce qui est bien dommage pour le natif des Canaries qui offre toujours des performances convaincantes mais peu récompensés par son manque de réalisme. Peut-être devrait-il lire la théorie de la bouteille de Ketchup inventée par Ruud Van Nistelrooy.
Levante : Munúa, Chris Lell, Navarro, Ballesteros, Juanfran; Diop, Iborra, Juanlu (Míchel, m.75), El Zhar (Ríos, m.61); Barkero et Martins (Ángel, m.68)
Barça : Valdés, Alves (Montoya, m.14), Piqué, Puyol, Alba (Adriano, m.75); Xavi (Thiago, m.78), Busquets, Cesc; Iniesta, Pedro et Messi
Arbitre : Pérez Montero
Avertissements : Fàbregas et Puyol
Buts : 0-1, m.47: Messi. 0-2, m.52: Messi. 0-3, m.56: Iniesta. 0-4, m.63: Cesc.
24 234 spectateurs.
Posté par Tele-santana
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