En Une | Liga | lundi 21 février 2011 à 18:33
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Rejoints au score dès l'entame de la seconde période après avoir ouvert la marque grâce à Villa, c'est un Barça à réaction mais avec beaucoup de répondant qui s'est imposé hier soir.
Un match pas comme les autres. Voilà ce qui attendait le Barça hier soir. Quatre jours après la défaite à Londres, c’est en Liga que les catalans remettaient le couvert. Pourtant, un huitièmes de finale de Coupe d’Europe ne s’oublie pas en un claquement de doigt, encore moins quand on l’a perdu. Coupable sur le but de Van Persie, Valdés devait déclarer forfait à cause de douleurs récurrentes à un genou. Pinto, habitué aux joutes de Coupe du Roi le remplaçait. Puyol était également absent, mais les nouvelles sont rassurantes pour le capitaine catalan, il devrait être de retour le 8 mars, pour affronter Arsenal au Camp Nou. En attendant Busquets prenait sa place dans l'axe et Mascherano était appelé en renfort au poste de milieu défensif.
Quatre minutes. Voilà le laps de temps qu'il fallut. Ouverture de Xavi, remise d'Alvés en une touche, frappe de Villa. But. Comme au bon vieux temps. Le Camp Nou explosait, conscient du fait que ses protégés avaient besoin de reprendre un plein de confiance. Un but entaché d'une position de hors-jeu légère; en effet, Alvés avait le buste plus en avance que le dernier défenseur basque. Pas de période d'observation donc, tant est si bien que les visiteurs à réagir. Après une mauvaise relance, Piqué se retrouvait en face à face avec Llorente, et c'est bien ce dernier qui allait se défaire assez aisément du premier, avant d'enchaîner par un centre pour Susaeta dont la tête frolait les buts de Pinto. Llorente on le retrouvait de la tête à dix minutes de la mi-temps, cette fois-ci au point de penalty. Mais Pinto sortait le grand jeu et effectuait une parade salvatrice que Victor Valdés, en tribunes, appréciait. Entre temps, Villa s'était une nouvelle fois manifesté mais voyait son superbe lob heurter la barre d'Iraizoz. Il y a une semaine, à Gijon, le même ballon était entré; l'enfant des Asturies ne connaissait pas la même réussite cette fois-ci. Sand forcer le Barça menait à la pause, mais la différence était loin d'être faite. Mieux, Bilbao était tout sauf timide; les Basques ayant même été tout proche d'égaliser. Mais le match de mercredi était dans toutes les têtes, et on attendait donc la confirmation et un deuxième but pour être définitivement rassurés.
Malheureusement, quatre minutes, c'était ausis le laps de temps qu'il fallait à Bilbao pour réagir au retour des vestiaires. Suite à une mauvaise passe en retrait d'Abidal, Busquets était en retard sur Llorente et taclait la cheville gauche du Navarrais. Penalty. Encore une fois, alors qu'ils menaient au score, les barcelonais laissaient leurs adversaires revenir au score. Iraola prenait Pinto à contre-pied, Bilbao revenait à égalité. Un but qui perturbait grandement les catalans, à l'image de Piqué qui, une nouvelle fois dépassé, mais ce coup-ci par Toquero, se voyait contraint de faire une faute grossière sur l'attaquant basque. Carton jaune pour le catalan, comme pour mieux le rappeler à son devoir, lui qui est nettement en baisse de forme depuis trois semaines.
Comme souvent, Messi allait faire la différence. L'Argentin avait été malheureux sur la pelouse de l'Emirates, et beaucoup l'avaient, à juste titre, souligné. Revenu dans le stade de ses premeirs exploits, le meilleur joueur du monde allait venir rappeler à tout le monde que 'Messi' ne se conjugue jamais mieux qu'avec 'Barça'. Premier acte, la soixantième minute à peine passé,e lorsqu'il venait ridiculiser toute la défense basque avec un slalom. Balle au pied, impossible de l'arrêter, alors Javi Martinez choisissait la prise de kung-fu. Pénalty évident, l'arbitre ne bronche pas. Deuxième acte: cette fois c'est Villa qui frappe, en rupture, après un superbe appel dans la profondeur, mais Iraizoz était imbattable et sortait la balle du poignet. Le troisième acte verra l'anomalie réparée. Xavi à l'ouverture, Alvés pour le centre, Messi pour la conclusion. La connexion entre le Catalan, le Brésilien et l'Argentin fait partie des meubles. Alors pourquoi s'en priver. En une action, le Barça se rappelait au bon souvenir de ses points forts, et semblait avoir retrouver ses bases, ses acquis, ses fondamentaux. La fin de match aurait pu être classée dans les 'manitas' déjà distribuées, les espaces se faisaient de plus en plus grands, les occasions de plus en plus précises. Messi ne comptait pas s'arrêter en si bon chemin, il placait une nouvelle accélération au bout de laquelle il frappait, mais toujours sans réussite. Au coup de sifflet final, le Camp Nou se levait, comme après une victoire contre le Real Madrid. Arsenal n'est plus qu'un mauvais souvenir. Le 8 mars, il faudra que ce soit de l'histoire ancienne.
Parfois, les matchs après la Ligue des Champions sont difficiles à gérer. Le plus dur pour le Barça était de s'y attaquer; le souvenir de l'Emirates étant dans toutes les têtes. Ces victoires là valent bien plus que trois points, elles permettent de se remettre d'applomb, d'à nouveau diriger le regard vers l'avant. La centième de Guardiola en Liga restera victorieuse, la deux cent cinquantième de Messi en blaugrana aussi. La fin de cycle annoncée est plutôt douce.
Pinto : 7
Une première en Liga réussie. Un seul but encaissé, et sur penalty, et une superbe parade sur Llorente.
Alvés : 8
Deux passes décisives. Le Brésilien est revenu.
Piqué : 5
Nouveau match difficile pour le Catalan. Le fait qu’il soit à la une des journaux people qui titrent sur sa vie privées y serait-il pour quelque chose ?
Busquets : 6
Placé défenseur central sur la feuille, le milieu international espagnol aura vite retrouvé son poste au milieu.
Abidal : 7
Après quelques piges au centre, le Français retrouvait son côté gauche. Et une nouvelle fois, il fut l’un des meilleurs barcelonais.
Mascherano : 5
Des passes mal assurées qui auraient pu porter à conséquence. L’Argentin ets passé à côté. Remplacé par Maxwell (65’).
Xavi : 6
Le stratège blaugrana aura été plutôt absent et aura grandement souffert pour mener le jeu. Mais deux de ses ouvertures firent mouche.
Iniesta : 6
La réussite ne fut pas sienne, mais ses dribbles, notamment côté gauche, furent décisifs.
Pedro : 5
Le canarien est dans le dur. Bon signe, il tente toujours autant. Remplacé par Affelay (90’+2).
Messi : 7
Etein en première période, génial en deuxième. Deux slaloms absolument magnifique et un but décisif. Fallait pas l’énerver.
Villa : 8
L’Asturien poursuit son idylle avec le but. Plus qu’un but et il aura déjà fait mieux qu’Ibrahimovic. Remplacé par Keita (84’).
FC Barcelon: Pinto; Dani Alves, Piqué, Sergio Busquets, Abidal, Mascherano (Maxwell, min.65), Xavi, Iniesta, Messi, Villa (Keita, min.84) y Pedro (Afellay, min.90+2).
Ahtletic Bilbao: Iraizoz, Iraola, Ekiza, Amorebieta, Koikili, Susaeta (David López, min.84), Javi Martínez, Gurpegi, Gabilondo (Munianin, min.71), Iturraspe (Toquero, min.46) y Llorente.
Arbitre: Mr Ramírez Domínguez
84.000 spectateurs
Posté par El Cule
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